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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 17:47

Ca y est, cette fois c'est bien la dernière étape... Ouf!

Il s'agit donc de ne pas la foirer. Cela dit, si vous êtes arrivés jusque là, la suite ne posera aucun problème!

 

Bien, à ce stade, il reste à s'occuper des charges externes, des trains et trappes de trains, et des diverses antennes.

On ne fera ici qu'appliquer les recettes déjà apprises précédemment, je ne rentrerai donc pas dans le détail.

 

Encore une fois, le recours à de vrai photos est toujours recommandé, les couleurs indiquées par la notice étant dans ce cas pour le moins fantaisistes...

 

Ainsi, les bombes Mk82 de 500lb d'exercice sont bien bleues, mais avec l'empennage noir:

 

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Les Mk81 de 250lb ne sont pas rouges mais brun, avec un empennage kaki:

 

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Les bombes d'exercice et de démonstration sont dégrappées, soigneusement ébarbées, et fixées à un support avec de la patafix, pour faciliter la manipulation. On peint d'abord la couleur principale à l'acrylique.

 

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Puis on les retourne, et on peint l'empennage de la couleur correspondante.

 

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Ayant deux missiles AGM-65 Maverick dans ma boite à rabiot, je n'ai pas pu résister à les utiliser, ces missiles faisant régulièrement partie de la panoplie des A-10 en déploiement réel. Le prototype YA-10A ayant fait son vol inaugural en 1972, et le premier maverick ayant été tiré la même année, j'ai décidé de représenter un missile de présérie. La seule photo que j'ai pu trouver est celle d'un AGM-65 à priori sous l'aile de ce que crois identifier comme un A-7. Toutefois, le montage d'un même missile sous celle du YA-10A me semble crédible...

 

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J'ai reproduit le schéma de couleur à main levé, à l'aide d'un pinceau fin.

 

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Passons aux trains. Ceux-ci, ainsi que les moyeux de roue, reçoivent une couche de blanc mat, même si les pièces sont injectées avec un plastique blanc (le plastique naturel saute aux yeux sur une maquette, croyez moi!).

 

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J'ai diffusé dans les jantes un jus gris clair, comme expliqué précédemment. Pour peindre les pneus, l'astuce consiste à utiliser dans un premier temps une peinture noir mat très diluée, un peu comme un jus, et de la laisser se placer toute seule autour de la jante, par capillarité. Une fois sec, ce premier jus a permis de bien délimiter la jonction jante / pneu, et va permettre de peindre ce dernier sans déborder.

 

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Pour les amortisseurs, j'ai l'habitude de d'abord peindre deux lignes noires le long de ces derniers, sans trop m'attarder sur la finesse. Une fois sèche, je peins le cylindre de l'amortisseur en argent, en prenant soin cette fois de revenir sur la ligne noire et de la rendre aussi fine que possible. On a ainsi un effet net de délimitation.

 

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Pour la sonde pitot, on utilise la technique du fil étiré, déjà explicitée. La peinture des bandes rouges n'est qu'une question de dextérité.

 

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L'emplacement de la perche est percé avec un foret fin. On amorce le trou perpendiculairement à la surface.

 

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Puis au fur et à mesure que l'on pénètre dans le plastique, on corrige l'angle jusqu'à atteindre l'horizontale.

 

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Le trou à débouché sur une étrange matière jaune... la patafix qui maintient le lest!

 

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Le pitot en place.

 

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On peut maintenant attaquer la peinture des trappes de train, préalablement affinées (voir chap.7), et elles aussi maintenues sur un support avec de la patafix. La face externe est grise, la face interne blanche.

 

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Reste à fixer tous ces éléments en place, en gardant en tête cette règle d'or: pas de peinture sur les surfaces en contact!

On grattera donc systématiquement ces surfaces avec la pointe d'une lame X-acto, par exemple. Je vous encourage, pour fixer toutes ces pièces, de recourir à la cyanoacrylate, déposée avec une aiguille, comme déjà expliqué. Dans la mesure du possible, prenez une colle cyanoacrylate au séchage allongé (type gel), pour vous donner un peu plus de temps afin d'ajuster correctement les pièces. Et faites plusieurs assemblages à blanc, afin d'être sûr de vous! Renforcez vos collages par un peu de cyanoacrylate fluide, déposée par capillarité le long des joints avec une aiguille.

 

Cette fois, la maquette est terminée! Ca valait la peine de se donner un peu de mal, non?

Photo 003

 

Plus de photos ici:

YA-10A Matchbox 1/72 (mai 2011)

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 18:31

Passons maintenant à deux phases, l'une qui inquiète et l'autre non. A tort.

Celle qui inquiète est la réalisation du jus, destiné à souligner les lignes de structures. Pourtant, cette étape est assez facile et se passe généralement bien.

Celle qui ne suscite pas d'inquiétude chez le débutant est la pose des décalcomanies. C'est pourtant de mon point de vue l'une des plus difficiles à réaliser correctement. Mais pas de panique, nous allons voir ensemble comment la mener à bien.

Première étape, donc, le jus.

Le principe est d'utiliser une peinture bien diluée, qui n'attaque pas la peinture de base, et de diffuser par capillarité cette peinture dans les lignes de structures.Les bavures et débordements seront essuyés avec un coton-tige imbibé de diluant.

Pour que cette phase se passe bien, il faut deux pré-requis:

- la base doit être brillante,

- la peinture utilisée pour le jus doit être d'une composition différente de celle utilisée pour la base.

Pour ce qui est du premier point, soit on a utilisé directement une peinture brillante, comme c'est le cas ici, et tout va bien. Soit on a utilisé une peinture matte ou satiné, auquel cas il faudra impérativement recouvrir la maquette d'un vernis brillant. Ce dernier sera de la même composition que la peinture de base (vernis acrylique si vous avez utilisé une peinture acrylique, et vernis enamel si... enfin vous avez compris).

Pour ce qui est du second point, si la base a été peinte avec de la peinture acrylique, le jus sera réalisé avec de la peinture enamel ou, mieux encore, avec des huiles d'artistes diluées à l'essence à briquet. Si la base a été réalisée avec une peinture enamel, le jus sera réalisé avec une peinture acrylique, comme c'est le cas ici.

 

Bien, passons donc à la réalisation de ce jus. Nous allons utiliser le pinceau moyen pour le préparer, et le pinceau fin pour le déposer sur la maquette.

 

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Voici le matériel nécessaire, pour un jus acrylique:

- De la peinture acrylique,

- De l'eau pour diluer le jus et nettoyer le pinceau,

- De l'alcool pharmaceutique (70°),

- Un bouchon de plastique,

- De l'essuie-tout,

- Des cotons tiges.

 

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Une vielle maquette peut être utile pour tester le jus et s'entrainer. A défaut, une carte de plastique dans laquelle vous aurez tracé des lignes, avec le dos d'un cutter et en suivant un réglet, peut faire l'affaire.

Pour ce qui est de la couleur du jus, tout est affaire de gout... Les teintes sépia ou grises sont souvent bien adaptées. Sur cette base gris clair, un jus gris foncé a un bon rendu.

 

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Préparation du jus.

On dépose de la peinture dans un bouchon de bouteille. La consistance est ici très épaisse.

 

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On ajoute un peu d'eau à l'aide d'une seringue, ou d'une pipette. Au passage, une paille dont on bouche une extrémité avec un doigt fait une excellente pipette pour très peu de brouzoufs...

 

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Et on mélange jusqu'à obtenir une consistance proche du café, fluide mais opaque.

Vous n'y arriverez pas du premier coup, et c'est normal! Mais en vous entrainant sur une vielle maquette, ou sur la carte dont j'ai parlé plus haut, vous allez trouver la bonne consistance et le bon tour de main.

Enfin, l'avantage du jus est qu'il n'est pas dangereux pour la maquette, puisqu'il peut être facilement éliminé avec de l'essuie-tout imbibé d'alcool.

 

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Avec la pointe d'un pinceau fin, on prélève le jus, et on le dépose le long des lignes de structures. S'il a la bonne consistance, vous allez le voir se répandre dans les lignes presque tout seul. Il y aura nécessairement de petits débordements, mais vous allez le voir, sans conséquence.

 

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Une aile entièrement traitée (le jus n'est pas tout à fait sec). Les lignes ne sont pas très nettes. Nous allons y remédier.

 

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On trempe un coton-tige dans l'alcool, et on le presse sur de l'essuie-tout pour qu'il ne soit que légèrement humide.

 

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On essuie délicatement le surplus de jus en passant le coton-tige dans le sens du vent, c'est à dire parallèlement au fuselage. Seul le jus dans les lignes de structure reste en place, et on obtient des lignes bien nettes.

Si jamais vous avez enlevé trop de jus, c'est sans conséquence, cette opération peut être recommencée plusieurs fois.

En effet, le diluant utilisé (ici de l'alcool à 70°) n'attaque pas la couche de base (de l'enamel).

 

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On procède par zone. Ici le jus déposé sur une partie de l'autre aile.

 

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L'excédent à été enlevé avec un essuie-tout légèrement imbibé. Notez la peinture sur ce dernier: on en enlève très peu!

 

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Les deux ailes traitées. Le jus casse la monotonie de la couleur de base, et fait ressortir les lignes de structures. Il faut toutefois éviter un jus noir, un peu trop "caricatural"...

Mon jus n'ai pas le plus réussi de ceux que j'ai eu l'occasion de réaliser jusqu'à maintenant, à cela deux raisons:

- la gravure des maquettes matchbox manque de précision,

- le jus acrylique est de mon point de vue moins efficace que le jus à l'huile.

Mais le résultat n'est pas trop mal, malgré tout.

 

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L'intrados des stabilisateurs ainsi traité.

 

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Une vue globale du jus sur toute la partie inférieur de l'avion.

 

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Une fois cette opération terminée, et après avoir laissé le jus sécher, on poursuit nos opérations par la peinture de la bande anti-reflets.

Pour obtenir des délimitations nettes, l'utilisation de la bande cache est indispensable. En plaçant la première sur un flanc du fuselage, on se rend compte que la ligne formée ne correspond pas à notre besoin.

 

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On trace au crayon, sur la bande en place, la ligne désirée.

Mais comment être sûr que nous parviendrons à faire la même ligne sur le flanc opposé?

 

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On va, pour s'en assurer, utiliser un gabarit. La bande cache, avec son trait de crayon, est décollée de la maquette, et collée sur un bout de carte plastique.

 

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On découpe avec des ciseaux à la fois la bande cache et le gabarit.

 

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La bande cache est remise en place.

 

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Pour l'autre flanc, il suffit de coller une nouvelle bande sur le verso du gabarit, et de suivre se dernier pour la découpe.

Ainsi, nous sommes sûrs que les deux lignes sont bien symétriques.

 

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Mise en place de la deuxième bande.

 

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Peinture des pourtours.

 

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Remplissage avec une première couche légèrement diluée.

 

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Deuxième couche.

 

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Puis démasquage...

 

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Pas mal...

 

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Bien. Passons maintenant à la pose des décals.

Les outils dont nous allons avoir besoin sont les suivants:

- Une coupelle d'eau tiède avec un petit morceau d'éponge,

- Une pince à épiler,

- Des cotons-tiges,

- De l'essuie-tout,

- Des pinceaux et notamment un pinceau plat,

- Des ciseaux en parfait état,

- Un réglet,

- Un couteau X-acto avec une lame neuve,

- Des solutions pour assouplir les décalcomanies et augmenter leur adhérence (pas obligatoire, mais recommandé).

 

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Les risques à ce stade sont assez nombreux. Casser la décalcomanie, la voir s'enrouler sur elle même, etc... Pour cela, il n'y a pas 36 solutions, c'est d'abord un respect du mode opératoire que je vais décrire, et surtout du calme et de la patience.

Le risque principal concerne ce que les maquettistes chevronnés appellent le silvering. C'est un vilain effet de métallisation du film support, qui fait que ce dernier devient particulièrement visible, et gâche quelque peu la finition...

Cet effet provient des minuscules bulles d'air qui se trouvent  emprisonnées sous le décal. A dire vrai, c'est ce que, pour ma part, j'ai le plus de difficultés à maitriser.

Pour le prévenir, les recettes sont les suivantes:

- Poser systématiquement les décals sur une peinture ou un vernis brillant

- Bouger le moins possible le décal (en clair, le poser "bon du premier coup")

- Bien chasser les bulles d'air

- Eventuellement, utiliser une solution d'assouplissement

- Vernir en brillant par dessus le décal

- Appliquer un verni de finition (mat ou satiné).

 

Le net regorge de littérature à ce sujet. Un maquettiste très recommandable puisqu' adepte de Terry Pratchett, a déposé sur son site un article remarquable à ce sujet:

 

http://su22m4.free.fr/decals.htm

 

Mais pour éviter autant que faire se peut le silvering, la solution la plus simple consiste à découper les décalcomanies au plus près des motifs, pour éliminer le film support. On se sert pour cela d'un couteau X-acto et d'un réglet, comme illustré sur les photos qui suivent...

 

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La décalcomanie est immergée dans l'eau une dizaine de seconde avec une pince à épiler, puis déposée sur l'éponge. Notez que cette dernière émerge de l'eau.

Le temps nécessaire pour que le décal se détache de son support est très variable, en fonction de la marque, de l'âge de la planche, etc... Il faut compter entre 30 secondes et une minute, parfois d'avantage.

On vérifie régulièrement, avec un coton-tige mouillé, si le décal commence à glisser.

 

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Quand ce moment est arrivé, on prépare la surface destinée à recevoir la décalcomanie en la mouillant avec de l'eau ou, mieux, de la solution adhérente. 

 

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On utilise un pinceau trempé dans l'eau (ou la solution), qu'on tamponne sur de l'essuie-tout pour éviter de noyer la surface.

 

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Puis on humidifie la zone.

 

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Et enfin on pose le décal. Reprenons avec un nouvel exemple, puisque visiblement, j'ai loupé quelque chose dans mon roman photo...

Détourage du décal, donc (je ne me suis pas trop cassé la tête sur celui là...).

 

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Immersion du décal, dépose sur l'éponge, test pour vérifier qu'il se décolle...

 

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On a préparé la surface avec de l'eau ou de la solution adhérente, puis vient le moment de vérité.

On prend le décal avec une pince à épiler, sur le papier support, à un endroit ou il n'y a pas de film support. Sinon, quand on va vouloir faire glisser le décal tout en le retenant avec la pince, ça va mal se passer....

On approche le papier support de l'endroit destiné à recevoir le décal, puis on fait glisser ce dernier vers sa position à l'aide d'un pinceau. C'est à ce stade que les bulles d'air peuvent se former, tachez donc de le plaquer au fur et à mesure qu'il glisse (plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens...

 

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Si le décal n'est pas à la position souhaité, il peut être glissé avec un pinceau ou un coton-tige humide.

Une fois en place, on chasse les bulles d'air avec un pinceau plat, du centre vers les bords.

 

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Puis on enlève délicatement l'excédent d'eau avec de l'essuie-tout.

 

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Les décals Matchbox sont de qualité médiocre, et ont mal vieilli... Des morceaux se sont détachés.

Pas de panique à bord, on laisse sécher, et on retrace la ligne en utilisant la technique de masquage vue plus haut.

 

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Ni vu, ni connu... Notez au passage comme le film support de ces décals est mat.

 

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Ca prend forme...

 

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On poursuit, en détourant toujours autant que faire ce peut les motifs.

 

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Et voilà, la séance de pose aura duré plus d'une heure.

Pour les formes torturées (comme les nacelles), certains décals ont nécessité le recours à une solution assouplissante. Si jamais vous devez utiliser cette dernière, respectez bien les préconisations données sur le site dont j'ai déjà donné le lien. Les décals vont se friper, ne paniquez pas, c'est tout à fait normal! Laissez au produit le temps d'agir.

Après 24 heures de séchage, tous les décals ont reçu une fine couche de vernis acrylique brillant, afin de faire disparaitre l'aspect mat du film support.

Malgré toutes mes précautions, un peu de silvering persiste par endroit. L'âge et la mauvaise qualité des décals est peut être en cause. Toutefois, le résultat global est sympa!

 

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Vue d'ensemble du matériel utilisé. Notez les restes de papiers support: il y a eu pas mal de découpes!

 

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Vient maintenant la question du vernis de finition: brillant, satiné ou mat?

Pour ma part, et vue le reflet de la nacelle sur le fuselage sur la photo ci-dessous, l'avion va rester brillant. Donc pas de vernis supplémentaire!

 

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On peut maintenant démasquer la verrière...

 

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Et voilà notre YA-10A presque terminé. Restent à s'occuper du train d'atterrissage, et des charges externes.

 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 18:15

Grande nouvelle, le YA-10A est terminé... Mais la rédaction des articles est très, très en retard!

 

Allez, on passe maintenant à la peinture...

La maquette a beaucoup été manipulée, il convient donc de la nettoyer pour enlever toute trace de gras, qui pourrait empêcher la peinture d'adhérer.

 

A ce propos, je me rends compte d'un oubli dans ma démarche... Lorsque l'on commence la maquette, il faut penser avant tout à nettoyer les pièces, en trempant les grappes dans un évier rempli d'eau avec du liquide vaisselle. Ensuite, on rince à l'eau claire, et on laisse sécher. Pourquoi? Parce que les moules d'injections sont souvent légèrement lubrifiés, pour permettre aux grappes de s'en désolidariser correctement.

Elles sont normalement lavées chez le fabricant, mais il peut parfois rester des résidus...

 

Revenons à nos moutons, ou plutôt à notre modèle.

Pour préparer la peinture, j'ai l'habitude de systématiquement passer la maquette à la laine d'acier d'ébéniste, en qualité 000 (extra fine). Elle rend les surfaces bien mattes, augmente l'adhérence de la peinture et permet de gommer les petites rayures générées au ponçage.

 

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On prend une petite boule de laine, et on frotte la maquette sans trop appuyer, par petits mouvements circulaires. Attention à ne pas traiter les pièces transparentes!

Une fois cette opération terminée, de petites poussières se sont déposées un peu partout. On les élimine par soufflage, et/ou en utilisant un gros pinceau souple. Un coup d'aspirateur sur la zone de travail n'est pas superflu: la laine d'acier se dépose un peu partout...

Lorsque vous passez à l'opération peinture, travaillez toujours dans un environnement propre, rangé, et le moins poussiéreux possible!

 

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Passons maintenant à la peinture.

Nous allons avoir besoin du matériel suivant:

- Au moins 2 pinceaux de qualité, un rond (taille 5), et un plat (taille 6). Un plus petit à portée de main peut s'avérer utile (rond, taille 3 ou 4).

- Du diluant: en fonction du type de peinture, de l'eau ou de l'alcool (acryliques), ou du white spirit ou du diluant cellulosique (enamels).

- Un petit récipient (un pot de yaourt en verre est parfait).

- Des supports pour poser la maquette en cour de séchage.

- Des gants pour la manipuler (rayon produit d'entretien, sans talc svp!).

- De la peinture.

 

On peut épiloguer des heures quant au choix du type de peinture, acrylique ou enamel. Chacune a des qualités et des défauts, et chaque maquettiste ses préférences.

Il fut un temps ou la question ne se posait pas, les peintures acryliques étaient peu performantes, couvraient mal, disposaient de peu de teintes, etc... Aujourd'hui, elles sont tout à fait recommandables.

Plusieurs avantages plaident en faveur de ce type de peinture:

- Elles se diluent à l'eau ou à l'alcool pharmaceutique (70°),

- Elles ne sentent pas,

- Elles sèchent très vite.

En fait, c'est ce dernier avantage qui paradoxalement, peut constituer leur principal défaut. Si un temps de séchage court est très intéressant quand on peint à l'aérographe, il est plus embêtant pour une peinture au pinceau. Les zones de recouvrement risquent d'être plus délicates, car la peinture aura partiellement séché quand on viendra raccorder une zone. Ce n'est pas impossible, ça demande simplement une bonne dilution et une certaine rapidité d'exécution. Mais pour débuter, il est peut être plus sage de se tourner vers les enamels (du moins pour une peinture au pinceau).

Ces dernières puent (il n'y a pas d'autre mot), se diluent avec des produits dangereux, et sèchent beaucoup plus lentement. Ce dernier point oblige à protéger la maquette de la poussière entre deux séances de peinture (en la rangeant dans une boite par exemple), et à bien respecter les temps de séchage avant de la manipuler et de passer d'autres couches. Mais les raccords sont beaucoup plus faciles à gérer.

C'est vous qui voyez...

 

Pour ma part, j'ai utilisé une peinture enamel brillante (Humbrol Ref. 40 gris pâle), parce que c'est la teinte la plus approchante dont je disposais. Le fait que la peinture soit brillante n'est pas un problème, bien au contraire. D'une part, une peinture brillante est plus facile à lisser (les traces de pinceau sont peu visibles), d'autre part il faut de toute façon avoir une surface brillante avant la pose des décals (nous verrons plus loin pourquoi). En revanche, elle est encore plus longue à sécher qu'une peinture matte.

 

On ouvre le pot avec un petit tournevis, en faisant progressivement levier sur tout le tour du couvercle. Si vous essayez de le faire en un seul endroit, à part tordre le couvercle, il ne se passera pas grand chose...

A l'ouverture du pot, on a une peinture à la consistance étrange...

 

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Les pigments sont au fond du pot, il faut donc bien mélanger pour avoir une peinture homogène. On peut pour cela utiliser un morceau de grappe. Ici, le mélange n'est toujours pas correct.

 

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Prenez votre temps, ça peut être long, mais il est indispensable de bien mélanger la peinture. Voilà qui est fait:

 

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Le secret d'une peinture réussie est le suivant:

- Utiliser une peinture correctement diluée (ni trop, ni trop peu)

- Passer plusieurs fines couches, et certainement pas une épaisse!

- Croiser les couches

 

Pour ce qui est de la dilution, la bonne consistance est proche du lait... Plus épais que l'eau, moins que le yaourt.

Quand on a pris l'habitude, ça devient facile de juger de la dilution d'une peinture, mais quand on débute, le mieux est de s'entrainer... Essayez donc sur une pièce de plastique comme une carte de fidélité par exemple (mais si, vous en avez, et vous savez que ça ne sert à rien...). La peinture ne doit pas couler, elle doit s'étendre facilement avec le pinceau, ne pas donner l'impression qu'elle colle, vous laisser le temps de travailler... Elle ne doit pas trop couvrir au premier passage, et rester très légèrement transparente.

Si après votre essai, la peinture se comporte comme je viens de le décrire, alors c'est tout bon!

Avec un pot enamel neuf, la plupart du temps, il est inutile de diluer. Quand le pot a un peu vieilli, cela devient souvent nécessaire (du solvant s'est évaporé).

 

On débute la première couche sur le stabilisateur. Voyez comme la peinture n'est pas tout à fait opaque. C'est très bien comme ça, la couche est fine, la gravure n'est pas bouchée, et il faudra une deuxième (voire une troisième) couche pour être bien couvrant.

 

J'ai pour cette partie utilisé un pinceau plat, assez large (N°6).

 

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Tout l'empennage a été traité.

 

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Peinture du reste du fuselage. J'ai essentiellement utilisé le pinceau plat, mais certaines zones (autour des nacelles moteur) ont nécessité un pinceau rond (N°5), et d'autres un pinceau plus fin (montant de verrière, rond N°4).

Pendant la séance de peinture, il faut régulièrement nettoyer les pinceaux avec le diluant, pour empêcher la peinture de sécher sur ces derniers. Quand cela arrive, on le sent par une difficulté à étaler la peinture (le pinceau semble "coller").

 

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Fin de la première couche sur le fuselage. Nous avons manipulé la maquette par les ailes... Si nous voulons poursuivre, on se demande bien comment la tenir, puisque le fuselage est couvert d'une peinture qui va mettre environ 24h à sécher. La séance de peinture va s'arrêter là pour aujourd'hui, en prenant soin de peindre un bout de notre carte de fidélité avant de nettoyer le matériel. Cet échantillon va nous permettre de juger, dans 24 heures, du séchage de la peinture, en évitant de mettre une vilaine empreinte digitale sur le fuselage... Eh ouais, pas con!

On protège la maquette de la poussière, et on nettoie les pinceaux comme nous l'avons vu  précédemment, à savoir:

- Tremper la pointe dans le diluant sans laisser le pinceau reposer au fond du bocal,

- Essuyer délicatement le pinceau sur l'essuie-tout, juger de la couleur du dépôt,

- Recommencer les deux opérations précédentes jusqu'à ce que l'auréole sur l'essuie-tout soit transparente,

- Humidifier la pointe du pinceau avec un savon, et former la pointe,

- Stocker le pinceau verticalement, pointe en haut.

 

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Deuxième séance de peinture, pour passer la première couche sur les ailes, cette fois. On s'est au préalable assuré que la peinture du fuselage était bien sèche (avec note échantillon). L'utilisation de gants pour manipuler la maquette est fortement recommandée (à moins de vouloir passer sa vie à la nettoyer entre chaque séance).

 

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Travail par zones.

On place un peu de peinture au centre de la zone, on la "tire" avec le pinceau, perpendiculairement à l'aile. Puis on croise une première fois, sans recharger le pinceau, cette fois parallèlement à l'aile. On termine en tirant la peinture une dernière fois, de nouveau perpendiculairement. Cela est facilité par le fait que la peinture enamel se travaille relativement longtemps, et que la zone de travail est petite. Sur de plus grandes zones, il préférable de bien "tirer" la peinture, sans nécessairement croiser...

Avant de passer à la zone suivante, on nettoie rapidement le pinceau (une seule fois dans le diluant, inutile d'avoir sur l'essuie-tout une auréole transparente, puisque la séance de peinture n'est pas terminée).

 

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Deuxième zone. On a le temps, certes, mais il s'agit quand même de ne pas trop trainer pour que les raccords entre zones soient bien fondus. Si jamais la première zone avait trop séché, et que les traces de pinceau étaient trop marquées au niveau du raccord, il faudrait laisser en l'état. La seconde couche sera la plupart du temps suffisante pour faire disparaitre tout ça. A défaut, après séchage, un léger ponçage à l'abrasif très fin et à l'eau fera tout rentrer dans l'ordre.

 

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Tout l'intrados a été traité. A noter, là encore, une peinture pas tout à fait opaque, signe que la couche est fine et la peinture correctement diluée.

 

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L'extrados de la même aile peint.

 

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Ca y est, la première couche est intégralement passée. De nouveau, on utilise notre morceau de plastique pour créer un échantillon, puis on protège la maquette et on nettoie les pinceaux.

 

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Après une deuxième couche, la teinte est bien opaque et homogène. Une troisième couche ne sera pas nécessaire. A noter qu'il est préférable que le sens de passage du pinceau soit croisé entre les couches.

Par exemple, si on applique deux couches sur l'aile, la première est réalisée parallèlement à l'aile, la seconde perpendiculairement (dans le sens "du vent", ou du vol...). C'est important pour les peintures mattes, moins pour les peintures brillantes...

Quatre séances de peinture (deux pour les ailes, deux pour le fuselage) auront été nécessaires pour arriver à ce résultat:

 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 12:59

Ultime étape avant la peinture, la préparation et la mise en place de la verrière.

Le débutant que j'étais il y a maintenant... Pfuuu... Ne comptons pas, c'est plus raisonnable.

Le débutant que j'étais, donc, se contentait de peindre les montants à main levée, avec un pinceau fin. Enfin, fin, je me comprends. Disons moins gros que celui utilisé pour peindre le reste.

A dire vrai, il est impossible d'obtenir une délimitation bien nette des montants sans masquage. C'est ce nous allons découvrir ici.

Première étape, le polissage de la verrière. En effet, celle-ci, mal protégée dans la boite, est couverte de petites rayures, et par endroit presque opaque. On ne voit pas bien à travers, ce qui est d'autant plus regrettable que le travail réalisé sur le cockpit mérite d'être vu.

 

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On va pour cela utiliser de la pâte à polir compound de tamiya, mais du dentifrice peut tout aussi bien faire l'affaire (si si!).

 

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On frotte la verrière avec un sopalain et un peu de pâte, en petits mouvements circulaires, puis on la rince, et on la lustre avec un tissu qui ne peluche pas (morceau de T-shirt en coton, par exemple). Attention à rester doux dans vos mouvements, cette pièce est fragile.

 

Après polissage, voyez comme la pièce a retrouvé sa transparence:

 

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Bien. Maintenant que notre verrière est bien limpide, il va falloir passer au masquage. Différentes techniques existent là aussi. La mienne nécessite:

 

- Du ruban de masquage Tamiya

- Un cure-dent bien pointu

- Un couteau X-acto avec une lame 11 (bien pointue) neuve

 

On commence par placer un bout de ruban sur la glace frontale de la verrière.

 

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Puis avec la pointe d'un cure-dent en bois, on marque les limites des montants (bien insister).

 

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Ensuite, avec la pointe d'une lame X-acto (neuve, j'insiste!), on suit délicatement les montants de la verrière en prenant appui sur ces derniers, qui servent de guides.

 

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Le risque bien entendu est de déraper, et de rayer le plastique. Certains préfèrent donc remplacer le cure-dent par un crayon à papier gras pour marquer les montants, retirer le ruban, le découper en suivants les traces réalisées, et enfin le remettre en place. Chacun sa technique...

 

On procède de même pour les glaces latérales du pare brise.

 

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Pour la verrière elle même, il faut utiliser plusieurs morceaux de rubans:

 

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La verrière, prête à être mise en place. Ne pas hésiter à bien faire adhérer le ruban sur les bords, en repassant plusieurs fois le cure-dent en bois.

 

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Avant de mettre en place la verrière, je n'ai pas pu résister à ajouter un collimateur "fait maison".

J'ai pour cela découpé dans du plastique transparent (emballage alimentaire) une languette.

 

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Puis j'ai marqué d'un trait de lame une face, dans le sens de la largeur. On retourne la languette (marque en dessous), on place un réglet le long de la marque, et on fait pivoter le rectangle (avec un autre réglet) plusieurs fois, pour bien marquer l'angle.

 

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Reste à découper définitivement la languette pour obtenir le collimateur, et le coller sur la planche de bord (à la colle à maquette, la cyano faisant blanchir les pièces transparentes).

 

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Bien. Ceci étant fait, il faut maintenant peindre les zones qui vont se retrouver sous la verrière, en noir dans notre cas. Mieux vaut déborder un peu du futur emplacement, pour être sûr qu'aucune trace de plastique ne serra visible une fois cette dernière collée.

 

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Nous allons maintenant pouvoir passer au collage. Il convient de frotter avec un chiffon une dernière fois l'intérieur de la verrière, pour être certain qu'aucune trace de doigt ne puisse être visible. Une fois collée, nous ne pourrons plus intervenir dans cette zone!

On utilise de la colle à bois, appliquée le long de la verrière avec un pinceau. Cette colle a plusieurs avantages:

- Elle devient transparente après séchage,

- Elle se nettoie et se lisse à l'eau.

 

Nous allons donc avoir besoin ici:

- De colle à bois,

- D'un pinceau,

- D'eau,

- D'un coton-tige.

 

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Mise en place du cordon de colle sur la pièce:

 

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Mise en place de la pièce sur la maquette. Si la colle déborde quand on presse la verrière contre la maquette, ce n'est pas grave, bien au contraire!

 

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On ajoute un peu de colle avec le pinceau tout le long du joint, puis on lisse ce dernier avec le coton-tige imbibé d'eau, pour éliminer toutes traces.

 

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Après séchage complet (variable en fonction de la colle), on peint les montants en noir, en débordant sur le ruban. Ainsi, quand la couleur définitive sera passée par dessus, et que les rubans seront ôtés, la couleur noir restera visible de l'intérieur.

 

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Prochaine étape: la peinture! (enfin!).

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 12:25

C'est à cette étape que notre maquette va commencer à ressembler à un avion. C'est aussi là que nous allons sérieusement entamer notre stock d'abrasifs et de mastic, surtout avec ce modèle!

Première mise en croix, sans rien coller... C'est le moment d'observer et de réfléchir.

Premier constat, tout cela s'ajuste fort mal (quelle idée de ressortir des antiquités pareilles, d'ailleurs...).

Il faudra du mastic à tous les joints, ou presque.

Deuxième constat, quand les nacelles sont en place, il devient difficile de travailler autour des ailes et des empennages.

On va donc coller en premier les ailes et les stabilisateurs, mastiquer les joints et les poncer. Puis on collera les nacelles, en traitant les joints de la même façon. Enfin, on mettra les dérives en dernier. En procédant de la sorte, nous ne devrions pas être embêtés pour poncer, mastiquer, etc...

 

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Allez, c'est parti. On commence par poncer les joints mastiqués à l'étape 4-2, à l'abrasif fin de carrossier et à l'eau, comme déjà vu.

 

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Astuce du jour, bonjour!

Pour ne pas faire de trop gros cordons de mastic, inutilement longs à poncer, on peut lisser le joint à l'acétone.

La technique est la suivante: on traite le joint au pinceau avec un mastic légèrement dilué à l'acétone puis, sans trop attendre, on passe une fois un coton-tige le long de ce joint, le dit coton-tige ayant été préalablement humidifié à l'acétone. Humidifié, ça ne veut pas dire trempé! Il faut donc après l'avoir légèrement imbibé, le presser contre le bord de la coupelle pour enlever l'excédent.

Attention, l'acétone fait fondre le plastique, il convient donc d'être prudent à ce stade. Mais sous réserve de ne pas passer 36 fois avec ce coton tige, et de s'assurer qu'il n'est pas trempé, tout devrait bien se passer, rassurez-vous!

 

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Montage à blanc des dérives. Un vilain jour disgracieux apparait.

 

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La cause est le tenon de centrage, trop long, qu'il convient donc de raccourcir par ponçage.

 

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Nouvel essai: c'est mieux! On ne colle pas encore à ce stade.

 

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Tous les éléments ont été mastiqués individuellement (les manipulations sont plus faciles à ce stade).

 

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Ponçage des joints, et nouvel assemblage à blanc. Les ailes, les nacelles, les empennages, rien ne tient seul... La maquette est vieille et accuse sont âge (les productions modernes sont bien plus facile à ce niveau) !

Il va donc nous falloir ruser pour coller tout ça.

 

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La peur n'évite pas le danger, alors il va falloir se lancer!

On va utiliser la technique du double encollage (cyano/colle à maquette) déjà abordée pour assembler l'aile.

L'emplanture reçoit donc deux gouttes de cyanoacrylate, et deux gouttes de colle à aiguille.

 

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Mise en place de la première aile. Attention à l'angle qu'elle forme avec le fuselage, il doit être bien vérifié avant que la cyano ne prenne! On ne dispose alors que de quelques secondes...

Si vous n'êtes pas sûr de vous, vous pouvez utiliser un gabarit que vous confectionnerez vous même (pour l'exemple, cf. ci-après le collage des dérives).

 

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On colle la deuxième aile en utilisant la même technique. L'avion est suspendu pour éviter les efforts sur les joints, et s'assurer que les ailes ne bougent pas durant le séchage. Avec la cyanoacrylate, il y a peu de chance que ça arrive, mais bon...

Là aussi, bien vérifier l'angle formé par l'aile, et la parfaite symétrie de l'ensemble (vraiment, si vous manquez d'assurance, retenez la solution du gabarit).

On renforcera le collage le long du joint avec la colle à aiguille, comme nous l'avons vu au chapitre 5.

 

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Essai à blanc pour les stabilisateurs. En plus de ne pas tenir seuls, l'un est plus haut que l'autre (super ...).

 

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On retaille l'une des deux encoches de telle sorte qu'ils puissent êtres alignés.

 

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Les stabilisateurs sont collés à la cyanoacrylate, en improvisant deux petites cales permettant de s'assurer qu'ils seront parallèles et à même hauteur.

Après séchage, le joint sera là encore traité à la colle à aiguille.

 

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La photo gomme beaucoup le défaut, et pourtant, le jour entre les ailes et le fuselage est important.

On remarque aussi plusieurs retassures (manque de matière dans le plastique, ici la petite zone brillante au milieu du fuselage). Toutes ces zones devront être traitées au mastic.

 

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Après application (toujours la même technique, pinceau et mastic dilué).  Pas mal de ponçages en perspective. A noter que les raccords ailes/fuselage et stabilisateurs/fuselage ont été lissé au coton tige.

 

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Les joints sur les surfaces supérieures sont traités de la même façon.

 

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Après ponçage, en commençant par des abrasifs moyens, et en terminant par des abrasifs fins. Pour l'exemple, sur cette photo, seule la partie droite à été poncée.

 

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Surfaces inférieures. De même, seule la partie gauche a été poncée.

 

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Collage des nacelles. Pour s'assurer qu'elles sont bien alignées, on colle la première à la cyanoacrylate. Une fois sèche, on place la seconde à blanc, et on pose sur les deux une cale improvisée (ici une simple pince à linge). En bougeant verticalement la seconde nacelle, on relève avec le réglet la position à laquelle la cale est horizontale (c'est à dire la position où la cote relevée est la même à gauche et à droite).

Ceci fait, on encolle la deuxième nacelle, on la met en place et on la maintient à la bonne position durant le séchage.

Les joints (supérieurs et inférieurs) seront par la suite renforcés à la colle à aiguille.

 

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Là aussi (décidément ...), il faut traiter ces zones au mastic.

On utilise de nouveau la technique du coton tige imbibé à l'acétone, un peu plus détaillée sur les photos qui suivent.

 

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Et on ponce, et on ponce, et on ponce... Le maquettisme, une école de la patience, vous dis-je!

Au fait, en parlant de ponçage, ayez toujours la main légère, mieux vaut poncer longtemps avec un abrasif fin que rapidement avec un abrasif fort. Mais comme vous débutez, vous ferez surement cette erreur, et vous apprendrez cette leçon par vous même! C'est sans grande conséquence, si vous avez fait disparaitre le mastic, vous pourrez recommencer l'opération au début. A trop vouloir gagner du temps, parfois, on en perd!

 

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Bien. Attaquons-nous aux dérives maintenant. Mais avant de les coller, une analyse un peu plus détaillée des photos que nous avons rassemblées à la première étape montre un léger problème de forme.

Les dérives fournies correspondent à la version de série de l'avion (A-10, 1ère photo), celle du prototype (YA-10, 2ème photo) sont différentes. C'est dans la partie avant inférieure que ça se passe (le jeu des 7 erreurs... il y en sans doute plus, mais bon...).

On peut laisser en l'état ou corriger, à chacun de voir (vous l'auriez remarqué, vous?). J'ai décidé pour ma part de corriger.

 

A-10A

 

YA-10A

 

Rien de très compliqué. On commence par approcher la forme par ponçage sur une des deux pièces.

A gauche la dérive en cour de modification, à droite celle d'origine.

 

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Une fois le bon angle trouvé, on superpose les deux pièces, et on ponce la seconde jusqu'à atteindre la forme de la première. Ainsi, nous sommes sûrs d'avoir deux pièces identiques.

 

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On termine la mise en forme par ponçage en arrondissant les angles, et en redonnant au plastique sa texture d'origine, en utilisant des abrasifs de plus en plus fins.

 

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Collage des dérives. Pour s'assurer qu'elles sont bien perpendiculaires aux stabilisateurs, on découpe dans du carton une petite équerre qui nous servira de gabarit durant le collage.

Le joint sera traité comme les autres (colle à aiguille, puis mastic et ponçage).

 

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Mise en place des pylônes supports de bombes. Un essai à blanc montre qu'il est nécessaire de légèrement agrandir les trous, ce que nous réalisons à l'aide d'un foret.

 

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On dépose une goutte de cyanoacrylate sur un bouchon, et on prélève avec une simple aiguille un peu de colle que nous déposons sur les tenons des pylônes.

 

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Mise en place du premier pylône. Attention à bien s'assurer de son alignement, l'avion vu de dessous (parallèle au fuselage) mais aussi de face (parallèle aux dérives).

Les joints sont renforcés à la colle liquide.

 

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Une fois tous les pylônes en place, on traite les joints au mastic (puisque décidément, sur cette maquette, rien ne jointe proprement du premier coup...).

 

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Et on ponce, en utilisant une petite calle à poncer improvisée et de l'abrasif fin (cf. chap. 4-2).

 

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Ponçage un peu trop énergique, et crac! Ce qui devait arriver arriva...

Bon, dans ces moments là, surtout quand on débute, on a tendance à un tout petit peu s'énerver (à base de put%£n de bord$l de mer%§e!!!). Ce que le maquettiste apprend avec le temps, c'est primo de rester zen, et secundo, que tout (ou à peu près tout) est rattrapable.

 

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Donc, tel un maitre hindouiste, on reste calme, et on commence par complètement nettoyer la zone avec de l'abrasifs fin à l'eau, pour faire disparaitre toute trace de l'ancien collage (sur les deux pièces).

 

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Et on remet en place la pièce, avec un changement de stratégie cette fois. La pièce est collée à la cyanoacrylate, et on dépose avec une aiguille cette même colle tout le long du joint.

 

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Après quelques minutes, on peut poncer (délicatement cette fois...) le joint et le surplus de colle. La cyano a l'avantage de pouvoir se poncer tant qu'elle n'est pas tout à fait polymérisée. Après, elle devient dure comme le verre. Vous avez déjà essayé de poncer ou même gratter du verre? C'est ça, on a tout intérêt à ne pas trop attendre...

Notez au passage que les articulations des volets ont été mises en place.

 

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Allez, après cette longue séance de masticage et ponçage, on arrive au bout. On peut maintenant s'attaquer aux diverses antennes et pitots. Habituellement, je les place à la fin du montage (ce sont des pièces fragiles), mais la façon dont elles sont conçues sur cette maquette nous oblige à les mettre maintenant.

Ca commence par une bonne séance d'affinage, les pièces d'origines (à droite sur la photo) étant bien trop grossières et épaisses pour l'échelle.  On utilise les outils présentés pour réaliser ce travail (la pince est là pour tenir la pièce durant le ponçage).

A gauche, la même pièce affinée.

 

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Une sonde pitot mise en place.

 

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Ca y est, la maquette est en croix, et l'étape de peinture se rapproche!

Il reste à s'occuper avant de la verrière, et à bien nettoyer la maquette qui a subit beaucoup de manipulations. Ce sera l'objet du prochain article!

 

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 10:26

On commence par l'extrémité arrière du fuselage.

On dégrappe les pièces comme à l'accoutumé, avec la pince.

 

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Les points d'attaches sont à supprimer.

 

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Un premier assemblage à blanc montre que les deux pièces sont décalées...

 

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On supprime donc un des deux tenons qui pose problème.

 

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Maintient des pièces et collage à la colle fluide.

 

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La notice est muette à ce sujet et pourtant... IL EST INDISPENSABLE DE SYSTEMATIQUEMENT LESTER les avions équipés d'une roulette de nez!!

Sinon, quand vous le poserez sur ces roues, soyez sûr qu'il se cabrera sur l'arrière. Surtout dans le cas de ce YA-10A, avec les deux nacelles qui amènent du poids sur l'arrière.

Pour cela on utilise des billes de plomb (on peut s'en procurer en magasin de sport au rayon pêche, par exemple), que l'on peut faire tenir de différentes façon pour éviter qu'elles ne se baladent dans le fuselage. Ici, j'ai eu recours à de la patafix, mais de la pate à modeler fait tout aussi bien l'affaire. Pas de cyano ni de colle à maquette, ni l'une ni l'autre ne supporterait le poids des billes...

 

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La boule de patafix en place dans un demi-fuselage. Plusieurs essais à blanc seront nécessaires pour permettre de fermer correctement le fuselage.

 

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Cette fois, ça y est, le fuselage est fermé et maintenu en place pour le collage. On va utiliser de la colle fluide le long des joints comme vu précédemment, et laisser sécher toute une nuit.

Attention, avant de procéder à ce collage, de bien vérifier la notice, et que tout ce qui devait être enfermé dans le fuselage est bien place. Après, il sera trop tard!

 

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Rapide ponçage le long de la ligne de joint. Les zones qui restent brillantes sont de petits creux qu'il faut continuer à travailler par ponçage ou, s'ils sont trop profonds, traiter au mastic.

 

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Outil agréable mais pas indispensable, la lime à ongle "professionnelle" pour manucure. Elle présente l'avantage de disposer de 8 grains d'abrasifs différents, de "grossier" à "polissage". On peut toutefois se contenter des abrasifs de carrossier vus précédemment.

 

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Le même joint traité. Le raccord est parfait.

 

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Pendant le ponçage, les lignes de structures ont par endroit été éliminées. Au fur et à mesure du ponçage, on peut redonner un peu de profondeur à ses lignes avec une pointe à graver. On prévient ainsi leur disparition.

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 20:39

Ca fait un petit bout de temps qu'il n'y a pas eu de mise à jour sur le montage de cette maquette.

A dire vrai, elle avance plus vite que la rédaction des articles. Et elle nécessite beaucoup de ponçage et masticage (plus que je ne l'avais imaginé en fait...).

 

Passons donc aux ailes. Nous allons ici avoir l'occasion de développer certains points déjà abordés, avec un peu plus d'explications (en vidéo, siouplait m'sieurs dames).

 

Première étape bien connue maintenant, on dégrappe les pièces à l'aide de la pince coupante.

De belles bavures vont nécessiter un peu de ponçage. On peut aussi les supprimer en déplaçant la lame du cutter le long de la pièce (en prenant soin de placer la lame perpendiculaire à la pièce, et de gratter).

Pour ce genre d'exercice, je préfère avoir recourt à la lime à ongle, qui permet de mieux doser le travail. C'est un peu plus long (à peine) mais plus sûr...

 

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La vidéo montre bien les petits mouvements nécessaires, le changement d'abrasif (en retournant la lime) lorsqu'on arrive au ras de la pièce, et les contrôles réguliers réalisés en passant le doigt le long de la bavure.

 

 

Les deux pièces prêtes à être assemblées.

 

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Comme d'habitude, on réalise un premier assemblage à blanc (vous vous souvenez, ce doit être un automatisme!). Il permet de voir d'éventuels défauts d'ajustement à corriger, mais aussi de "répéter" la façon dont on procédera pour coller les pièces sans en foutre partout (à commencer par vos doigts). Il permet aussi de voir s'il sera nécessaire ou non de maintenir serrées les pièces pendant le séchage (ce n'est pas le cas ici).

 

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On dépose un fin filet de colle le long des surfaces en contact, et on presse les deux pièces.

 

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La vidéo montre bien la façon d'utiliser la colle à aiguille...

 

- On réalise l'assemblage à blanc,

- On laisse glisser l'aiguille en appuyant à peine sur le tube le long des lignes de joints,

- On positionne un coin de la pièce (noter la position des doigts qui prennent appui sur l'autre pièce afin de ne pas trembler - si si, on tremble tous...)

- On maintient en position quelques secondes.

 

La respiration en dit long sur la concentration à cette phase...

 

Simple, non?

 

 

Les deux demi coquilles d'emplantures dégrappées et ébavurées.

 

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L'assemblage à blanc montre que les pièces nécessitent d'être maintenues pendant le séchage.

 

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On dépose la colle sur une des deux pièces (cf. flèches rouges).

 

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On met en place les pièces et on maintient pendant le séchage (élastiques ou ruban adhésifs font tout aussi bien l'affaire).

 

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Après séchage, on dépose un peu de colle le long de la ligne de joint. La colle va légèrement dissoudre le plastique, et permettre après ponçage de rendre invisible le joint. Au passage, elle renforce un peu le collage sur cette zone où les pièces avaient tendance à "bailler".

 

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Le logement est peint à ce stade, car un assemblage à blanc de la pointe des nacelles nous a permis de constater qu'une fois collées, ces dernières empêcheraient un pinceau de passer. Je vous le dis, "toujours réfléchir avant d'agir". C'est vrai dans la vie de manière générale, et particulièrement en maquettisme.

 

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Assemblage à blanc de l'aile et de l'emplanture. Non seulement ça jointe mal, mais ça ne tient pas du tout en place.

 

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Dans de genre de cas, le double encollage peut s'avérer une bonne technique... Explications:

La cyanoacrylate (je ne reviens pas sur ses dangers mais gardez les en tête!!!) a l'avantage de prendre vite. Soit. Mais les collages restent relativement fragiles.

La colle pour plastique, elle, soude les pièces et assure un bon collage, mais nécessite de  les maintenir en place.

On va donc combiner les avantages des deux colles (et ouais, même pas peur). 

 

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On dépose deux gouttes de cyano sur deux zones (flèche bleues), et de la colle à maquette sur une autre zone (ici en rouge, autour du tenon). Il faut simplement s'assurer que la distance entre les différentes colles est suffisamment importante pour ne pas qu'elles se mélangent. Gardez en tête que lorsque vous allez presser les deux pièces, les points de colle vont s'élargir...

On presse ensuite les pièces, on vérifie bien leur position (attention, la cyano prend vite!), et on maintient quelques secondes. Ayé, c'est collé! Du moins c'est en place, mais rappelez-vous que la colle à maquette, elle, continu à doucement créer un effet de soudure, tout à fait sec après une bonne heure (au moins).

 

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Renforcement du joint après séchage, comme précédemment. La vidéo vous montre la façon de faire glisser l'aiguille le long du joint, en se servant de ce dernier comme guide.

 

 

Collage de l'extrémité de la nacelle, à la colle fluide cette fois.

 

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La vidéo montre bien la façon de procéder.

L'intérêt de la colle fluide est double:

- De par sa fluidité, elle s'immisce par capillarité dans les joints,

- On la dose facilement et on en dépose très peu, son séchage (elle soude elle aussi) est très rapide.

On peut donc maintenir peu de temps les pièces en contact, sous réserve qu'elles s'ajustent parfaitement et ne soient pas trop lourdes. Sinon, il faut serrer, comme vu précédemment. 

 

 

 

Voilà, vous êtes incollable sur le collage! (j'ai honte de ce jeu de mot absolument pourri)...

 

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 18:45

C'est la dernière ligne droite pour la réalisation de ce cockpit, et l'occasion de découvrir une autre technique, très utile, à savoir le plastique étiré.

Le principe est simple. On chauffe un morceau de grappe en plastique au dessus de la flamme d'une bougie, jusqu'à commencer à le ramollir. Dès que ce ramollissement se manifeste, on dégage la grappe de la flamme, et on tire sur chaque extrémité.

A noter qu'il faut une certaine distance entre la flamme et la grappe, pour ne pas faire fondre celle-ci. Le plastique ne doit pas noircir ni buller.

En jouant sur la chauffe et sur l'effort de traction, il est possible de réaliser toute une plage de diamètres, et même de créer de véritables fils de plastique, aussi fins que des cheveux, et parfaits pour représenter des haubans par exemple.

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Une vidéo vaut mieux qu'un long discours!  Désolé pour ceux qui n'aiment pas Indochine, moi, j'aime bien et je ne "maquette" qu'en musique! (oui, maquetter c'est un verbe. Si si, je vous le dis! ).

La section ainsi créée va nous permettre de réaliser un manche à balais et une manette de gaz.

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Pour simuler la poignée sur le manche, on peut approcher (en gardant une certaine distance) l'extrémité de la tige coupée vers la flamme. En retirant la tige rapidement, seul le bout s'est légèrement contracté. Là encore, la vidéo montre bien la démarche...

 

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Pour coller le manche en place, il est préférable de réaliser un trou, qui permettra un collage sûr et une bonne position. On utilise un forêt fin (ici 0.8mm), acheté en magasin de bricolage (cf. dremel). Le plastique est assez tendre pour réaliser cette opération à la main.

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La poignée des gaz est réalisée en pliant délicatement le plastique étiré, et en le mettant en longueur à l'aide la pince coupante.

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Peinture du manche et de la manette après mise à longueur, tous deux plantés dans une boule de patafix.

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On utilise de nouveau la goutte de cyanoacrylate, dans laquelle on trempe l'extrémité du manche et de la poignée.

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Pour cette dernière, on renforce le collage en amenant un peu de colle prélevée par une simple aiguille dans la goutte sur le bouchon. En plaçant l'aiguille contre la pièce, la colle se dépose par capillarité.

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L'assise du siège a été peinte en vert olive, avec un pinceau fin. Dernier détail réalisé, les deux poignées d'éjection situées de chaque cotés du siège. Pour cela on peut utiliser du fil de cuivre ou d'aluminium fin (diamètre 0.5mm env.), utilisé pour les lignes téléphoniques.

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On dénude délicatement le fil avec le cutter.

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A l'aide d'une pince, on forme un U.

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On peint ce U en jaune (éventuellement en y ajoutant des stries noires), puis on le coupe à longueur. La fixation de ces deux poignées est réalisée de la même façon que le manche.

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L'assise du siège et le c*l du pilote sont grattés pour ôter la peinture, puis on procède au collage définitif de ce dernier.

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Ca y est, le cockpit est terminé!

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Pour mémoire, ce qui était proposé dans la boite : ça valait le coup de se donner un peu de mal, non? Et vous avez appris plein de techniques, en plus. Que demande le peuple?

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A bientôt!

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 20:31

Maintenant que nous avons habillé les parois latérales, c'est la planche de bord moulée avec les demi-fuselages qui semble bien vide...

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Qu'à cela ne tienne, nous allons là aussi pouvoir améliorer les choses. On taille dans un morceau de carte plastique une forme approchante à l'aide du cutter, puis par ponçage, on affine cette forme, avec de multiples essais à blancs.

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La forme définitive, un peu plus haute que la pièce moulée, et qui s'ajuste parfaitement en place.

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Un petit coup d'oeil à la documentation nous permet de repérer les principaux cadrans à représenter.

Fairchild Republic A-10A Thunderbolt II cockpit 2 USAF

On commence par la rangée de boutons dans le coin inférieur droit, avec la même technique que pour les consoles.

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Le reste de la planche de bord est peint en gris foncé.

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Les instruments de vol sont représentés en déposant une goutte de noir aux emplacements adéquats. En fonction de votre habilité, vous pouvez déposer une toute petite quantité de peinture blanche dans ces cadrans pour représenter les aiguilles (ce que j'ai fait). Une autre technique consiste à mettre une goutte de blanc (que l'on laisse bien entendu sécher) sous les cadrans noirs, puis de gratter délicatement l'emplacement de l'aiguille avec la pointe d'un compas, pour éliminer la pellicule noire et retrourver la couche inférieure blanche.

Pour les écrans, de petits rectangles verts foncés, éclairés d'une pointe de vert clair déposée dans un coin, feront illusion. On peut, là aussi, ajouter sur quelques boutons des pointes de couleurs, en fonction de la documentation et de sa propre dextérité. Le résultat, à cette échelle, fait illusion!

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Peinture des pourtours intérieurs de la casquette en noir, pour ne pas voir le plastique gris sous la nouvelle planche de bord. Noter la zone laissée volontairement sans peinture, et destinée à recevoir un point de colle.

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La planche de bord n'est collée pour le moment que sur l'un des demi-fuselages.

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Première couche de gris clair sur les parois. A noter la peinture, bien diluée.DSC02306

Seconde couche. Il faudra prévoir de gratter les emplacements destinés à recevoir les points de colle qui fixeront la baignoire.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 13:49

Il est temps maintenant de commencer la peinture. Pas de révolution par rapport à ce que nous avons déjà vu. J'utilise de la peinture acrylique gris clair pour peindre le siège. A noter qu'elle provient d'un magasin d'art, est très couvrante, et surtout nettement moins onéreuse que des peintures dédiées aux maquettes...

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La peinture est bien diluée : il faudra trois couches pour avoir une teinte bien dense.  On voit ici que si le plancher permet de boucher la vue vers les entrailles de la maquette, l'ensemble reste quand même un peu vide. Nous pourrons donc nous lancer dans la réalisation de  consoles latérales, pour habiller un peu cet intérieur.

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Après consultation des photos rassemblées avant de débuter la maquette, on peint le plancher en gris foncé, et la plage arrière en noir. L'appui tête du siège est peint en rouge, avec un pinceau fin. Il est toujours préférable de se fier aux photos plutôt qu'aux notices, parfois un peu fantaisistes... 

La peinture est grattée sous l'emplacement des futures consoles.

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Les consoles sont découpées dans un bout de grappe (de sections parallélépipédiques). On peut tout aussi bien les créer en empilant des bouts de cartes plastiques, par exemple.

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Les deux consoles sont mises toutes deux à la même longueur (d'abord l'une, puis la seconde en se servant de la première comme gabarit). On contrôle la longueur en les plaçant en situation, sans les coller.

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Peinture des 4 faces latérales en gris foncé (le dessus et le dessous restent en l'état). 

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Pour simuler les boutons, il existe plusieurs techniques. Les créer d'abord par de petites sections de plastiques. C'est possible mais compliqué pour un débutant, et guère utile vu l'échelle (1/72) et le concept de ce montage (vous vous souvenez, pas prise de tête!).

On peut aussi peindre la surface en noir, et déposer de petites gouttes de peinture blanche avec un pinceau très fin, ou un cure dent (dans ce cas, la peinture doit être plutôt épaisse). C'est un peu hasardeux car il est difficile d'avoir des boutons tous identiques.

Ma technique est la suivante:

On peint d'abord la surface supérieure des consoles en blanc (j'ai préféré la laisser brut, les boutons gris clairs fournis par la couleur du plastique me convenant bien...).

Puis on se muni de peinture noire et d'un pinceau fin (avec une belle pointe).

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On ne dilue pas la peinture pour cette opération. On en prend un peu avec la pointe du pinceau, et on enlève l'excédent sur un bout d'essuie tout, comme sur la photo. On trace de fines lignes parallèles distantes d'un petit millimètre.

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Voilà toute la surface supérieure traitée de la sorte. Et, me direz-vous? Ca ne ressemble à rien ton affaire! 

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En traçant de la même façon d'autre lignes perpendiculaires aux premières, on obtient de belles rangées de boutons, bien nettes et régulières!

Ah, vous faites moins les malins, hein? 

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On peut même retoucher certains boutons avec de petites touches de couleurs au pinceau. Là encore, peu de peinture sur la pointe. 

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Une première console traitée et mise en place. 

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La seconde, avec le pilote en place mais non collé, pour voir ce que ça donne. C'est déjà plus rempli que sur la première photo. On va pouvoir ajouter à tout cela un manche à balais, une poignée de gaz, et penser à peindre les coussins derrière le pilote, le baquet gris restant trop visible. 

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