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Ce Mig 28 Aifix au 1/72 est la seconde maquette réalisée avec mon fiston, bien plus simple que le première (cf. l’article sur le Corsair Revell). Il a donc pu faire beaucoup de chose !

C’est encore une maquette que j'ai faite plus jeune sous le boitage Heller, avec la déco Suisse. Dans mes souvenirs, je l'avais plutôt réussie ! (fait rare à l'époque…). La maquette Airfix est strictement la même. Le moule a vieilli, les lignes de structure en relief ne sont pas très nettes. La planche de décals se résume à la planche de bord et aux consoles, et aux étoiles rouges cerclées de jaune pour la dérive. Plus simple, on ne fait pas !

Pour ce qui est du fictif Mig-28, je suppose ne pas avoir grand-chose à vous apprendre. Il ne pourrait exister dans la vraie vie puisque les chasseurs Mig prennent une numérotation impaire (Mig 15,17,19,21,23,27,29,31)… Il est utilisé par une armée inconnue dont on suppose qu'elle est liée au Pacte de Varsovie, étoile rouge oblige ! Il est décrit comme très maniable, bien qu'il ait en théorie un problème avec les G négatifs, d'après ce qu'en sait le pentagone (Maverick, lui, a expérimenté une manœuvre peut conventionnelle en interception avec un Mig-28 et est en mesure de soutenir le contraire). Il peut être armé de missile air-air infrarouge et d’Exocet (un avion d’origine soviétique qui tire des missiles Air-Mer français, pourquoi pas ?). Les Mig-28 utilisés pour le tournage sont des F-E et F de Top Gun qui ont reçu cette livrée noire.

Le montage débute par la peinture des certaines pièces sur les grappes.

C'est vite en croix !

Après (gros) ponçage et masticage...

Dans le film le Mig n'a que des missiles en bout d'aile, donc on rebouche les trous pour les autres charges...

Le siège de fiston, c'est papa qui a peint le pilote.

Sous couche de vérification de pétouille (il y en a quelques-unes à reprendre...)

Et le passage du noir... Le F-5 commence à ressembler à un Mig-28 !

Pose des deux seuls décals !

Masquage et peinture des tuyères... Toujours appliqué !

Papa a glissé un léger jus gris foncé dans les gouvernes, et passé un tout petit coup de micromesh pour faire ressortir un peu la gravure en relief. C'est à peine perceptible  😉 .

Et fin de montage sans encombre... Une maquette sans prise de tête et plutôt sympa ! Elle va bientôt être accompagnée du Tomcat de Maverick et Goose...  😉

Encore une maquette commencée et non terminée vers 2010...

Avant de parler de la maquette, parlons de la franchise qui doit parler aux quadras... En tous cas, moi l'animé dont elle est tirée m'a fait rêver ! Il s'agit de Robotech, l'adaptation américaine de l'animé Macrosss, diffusé sur la feu La Cinq en 1987 (j'avais 9 ans) dans Youpi ! L'école est finie. On le retrouvera en 1991 dans le Club Dorothée. Je me souviens de son générique patriotique (la version US est bien plus "va-t-en-guerre" que la version nipponne) qui réveille encore chez moi de doux souvenirs.

Mais quelques (euh, beaucoup en fait…) d’années plus tard, Macross est bien plus intéressant que Robotech qui est un bricolage de séries indépendantes les unes des autres. C’est une franchise de SF nippone qui a débuté en 1982 avec « The Super Dimension Fortress Macross". Depuis, elle s’est étendue à plusieurs séries animées, des films, des mangas, des jeux vidéo et de nombreux produits dérivés, dont des maquettes, évidemment.

Macross est un univers complexe dans lequel évoluent des personnages attachants, confrontés à des conflits militaires, des enjeux politiques, des relations interpersonnelles. La SF est très présente avec des robots géants (les mechas), des races extra-terrestres… La musique (qui a un poil vieilli et est très « J-Pop ») joue souvent un rôle important dans l'histoire et les combats.

Le VF-1A Valkyrie est un des éléments emblématiques de la franchise Macross. C'est un chasseur transformable crée en ayant recours à une technologie extraterrestre, obtenue suite au crash du vaisseau extraterrestre SDF-1 Macross. Il peut se transformer en trois modes différents : Chasseur pour le combat aérien en atmosphère ou spatiale (la gestion du moteur change entre les deux configuration évidemment), GERWALK où il trouve des capacités de super-manœuvrabilité et VTOL, et peut manipuler des objets grâces aux bras mécanisés, ou Battroid, où il devient un Mecha humanoïde. On notera la forte inspiration du Tomcat...

C’est le principal chasseur de combat utilisé par les forces terriennes (United Nation) contre les envahisseurs extraterrestres appelés les Zentradiens, des géants humanoïdes, et je n’en dis pas plus pour ne pas spolier ceux qui ne connaitraient pas et voudraient se lancer. Je ne peux que vous y encourager ! Il est équipé d'un arsenal de missiles, de canons et de mitrailleuses, ce qui en fait une arme puissante dans les combats contre les Zentradiens et d'autres ennemis.

C'est la version chasseur et plus précisément "super fighter" (avec des over-boost et réservoirs supplémentaires) que je vais monter, dans sa livrée blanche et sable.

Les grappes de la maquette Bandai sont en deux couleurs, marron et bleu. Le plastique est bien lisse, la gravure nette. Les ajustements ne sont pas fameux mais on a vu pire. La notice tient sur une page et les instructions de pose de décals inexistantes, seuls des photos du modèle fini permettent de juger vaguement où va quoi. Je l’ai repris alors que je n’avais, à l’époque, qu’assemblé le nez et posé l’aplat de couleur du cockpit. J’ai décidé de le peindre au pinceau, n'étant plus motivé ces derniers temps par l’aérographe.

On voit ici le début de peinture et assemblage de ce qui constitue les propulseurs du chasseur et les jambes du Battroid. Même si l’intention est louable pour des débutants, honnêtement il n’est pas possible d’avoir un résultat probant avec les couleurs des grappes sans peinture. J’eu préféré un plastique gris classique, plus facile à peindre en particulier quand il s’agit de passer du blanc. Il est impératif, vu les formes complexes de la machine, de peindre la plupart des éléments avant collage.

Reprise du cockpit avec ajout de détails, ponçage et peinture. Le liseré noir est peint à main levée en se laissant guider avec une peinture bien fluide par la gravure.

Fin de la peinture, passage du vernis brillant pour tout le monde avant la pose du jus et des décals.

Jus très facile à déposer tant la gravure est nette. Pour les décals, certains sont issus de la boite à rabiot. Ceux d'origine nécessitent de rester des minutes entières dans l'eau !

Et assemblage final du modèle ! J’adore le résultat, l’allure cambrée de cet engin prêt à bondir me plait beaucoup !

Celle-ci a quelque chose de particulier… C’est véritablement la première maquette que j’ai faite. Je me souviens que ma mère m’avait emmené dans un magasin de jouet qui avait un rayon maquette fort bien achalandé. C’était la norme, à l’époque. Les maquettes étaient considérées par beaucoup d’enfants comme un jouet désirable. Elle avait demandé conseil au vendeur, et force est de reconnaitre que celui-ci ne s’était pas trompé. C’est un modèle simple, composé de peu de pièces, et qui se monte relativement facilement.

Pas besoin de matériel, comme je l’ai décrit dans mon post « nostalgie », avec un grand frère maquettiste (mais absent et on va voir que ça a eu son importance), je considérais avoir tout ce qu’il me fallait.

Et puis oh eh, hein, bon, je devais bien avoir 8 ans, alors ce n’est pas une petite maquette qui allait me faire peur ! J’avais vu faire mon frère, et il allait voir à son retour qui était l’artiste !

Ouverture de la boite avec la patience du gamin de 8 ans que j’étais, émerveillement. Ouah trop classe… Mais tout de suite quelques interrogations, et surtout une notice avec plein de petits caractères en "spaghetti" que je ne comprends pas... Ah bah oui, Hasegawa est une marque japonaise, et mon frère à l’époque ne montait essentiellement que du Heller ou du Revell… Bon, quelques doutes subsistent, mais ce n’est pas grave, je vais improviser.

Par contre, je ne comprends pas comment détacher les autocollants, ils sont bizarres. Je pose rapidement la question à ma sœur, avec peu d’espoir puisque c’est une fille et que dans mon esprit, elle n’y connait rien aux « trucs de gars ». Mais il se trouve qu’elle a souvenir d’avoir vu le « frangin » les tremper dans l’eau « ou quelque chose comme ça ». Ah, tiens, pas inutile la frangine.

On y va, donc. Couper, ça je sais faire, avec un cutter ou un couteau. Alors comment dire… Bon, en fait vous savez. Le cutter, pourquoi pas, encore que celui que j’ai ait été bien trop gros (genre modèle « homme »). Le couteau va être rapidement évacué : même à 8 ans on comprends assez vite certaines choses. C’est l’apprentissage par l’expérience ! Avec le recul, c’est tout de même miraculeux que je ne me sois pas blessé !

Pour la colle, je vais utiliser le vieux tube disponible à la maison. Pas d’aiguille, cure dent ou autre pour déposer la colle avec parcimonie, non non, je vais faire ça de façon bien dégueulasse, avec des empreintes et des coulures. Mais que voulez-vous, une première maquette se devait d’avoir des empreintes et des coulures, c’était au cahier des charges !

Pour les couleurs, dans la boite de mon frère il y a un bleu métallisé Humbrol (genre bleu Alpine) du bel effet, ça va claquer ! Il y a aussi du jaune pour faire l’anneau sur le capot, et même de l'alu et du noir mat, que demande le peuple ! Mais quand j’ouvre le couvercle du pot jaune avec la pointe d’un ciseau pointu (que je casse au passage), c’est tout sec à l’intérieur… Déception, une fois encore. Curieux, je tâte cette peinture de la pointe du ciseau et Oh, miracle, il y a de la peinture bien épaisse dessous ! Formidable, me voilà sauvé !

Donc, ce premier Corsair, et cette première maquette, sera terminé. Les « vrais » maquettistes savent que terminer une maquette sans se disperser sur une autre, c’est déjà un exploit. Alors oui, il va avoir ses défauts. La couleur critiquable, l’anneau jaune peint à main levé avec une peinture épaisse qui forme des croutes, des coulures et empreintes de doigts à droite à gauche, le train de travers car la colle a été posée à même la peinture… Et des décals déchirés, car laissés trop ou pas assez longtemps au fond d’une coupelle d’eau, et maltraités avec les doigts.

Il a fini après plusieurs combats aériens et casses successives à la poubelle, comme toutes mes « œuvres » de cette époque. Il est temps de prendre ma revanche !

J’ai donc retrouvé le boitage d’origine (édition 1983) de cette maquette, avec l’autocollant de l’importateur Soclaine. J’ai monté cette maquette en même temps que mon fils montait son propre Corsair, avec l’aide de papa (voir l’article sur le F4U-1A). Ça a été un plaisir particulier : nos deux premières maquettes auront été des Corsair. A lui le F4U-1A, à moi le F4U-1D. Mon blog s’appelle « Plasticfutile », mais ce moment-là n’a pas été si futile que ça. Un peu émouvant, même…

Que dire la maquette : excellent choix pour démarrer. Simple, peu de pièces, néanmoins la restitution des formes est correcte. Bien sûr elle est gravée en relief mais c’est plutôt fin. Les ajustements sont globalement bons, les découpes intelligentes.

L’avion lui-même est le bien connu F4U-1D. Comparativement aux versions précédentes, il est équipé du moteur R-2800-8W Double Wasp à injection d'eau, avec à la clé un gain de 250ch. Il vole à 425mph (684km/h). La canopy perd les montants supérieurs ce qui permet de gagner en visibilité. La charge utile est augmentée, pour les roquettes sous voilure et les réservoirs ou bombes sous pylônes ventraux.

L’avion représenté est celui du 1st. Lt. Dean Caswell de la VMF-211, embarqué sur le porte avion USS Bunker Hil en février 1945. Il porte les flèches qui identifient les avions rattachés à ce porte-avions (tous les avions embarqués ont des marquages propres à leur porte-avions), et l’anneau de capot jaune montre qu’il a participé au raid sur Tokyo le même mois.

L'USS Bunker Hill est un porte-avions de classe Essex, baptisé en référence à la bataille de Bunker Hill pendant la guerre d'indépendance. Il a été mis en service en mai 1943 et envoyé dans le Pacifique. Lors de l’invasion de d'Okinawa, il a subi des attaques kamikazes. Deux avions ont atteint leur cible, entrainant un incendie de très grande ampleur sur le navire. Près de 400 marins ont péri ou sont disparus ce jour-là, sans compter les blessés. Le bateau a réussi à rejoindre les Etats Unis et a été réparé, mais pas suffisamment rapidement pour reprendre la mer avant la fin du conflit.

Le 1st. Lt. Dean Caswell a remporté ses 3 premières victoires le 28 avril 1945, quand six Corsair de le VMF-221 rencontre une trentaine d'avions japonais qui essayaient d'arrêter les débarquements américains sur Okinawa. A la fin de la seconde guerre mondiale, Caswell est crédité de sept victoires aériennes confirmées. Il est connu pour n’avoir jamais été touché lors de ses combats, ramenant toujours un avion intact. Il a la particularité d’avoir aussi participé aux guerres de Corée et du Vietnam. Il a reçu la Silver Star, trois Distinguished Flying Crosses et cinq Air Medals.

Début d’assemblage de cette maquette qui ne réserve aucune mauvaise surprise ! L’intérieur est peint avec la teinte Vallejo Refractive Green 70.890. Le harnais est peint en trompe l’œil, des décals sont fournis pour la planche de bord et les consoles. La verrière étant monobloc et avec un effet loupe, l’ensemble est bien suffisant pour du 1/72.

On ferme rapidement le fuselage, et commence à peindre quelques détails sur les grappes. Le montage est sans surprise et rapide.

Peu de mastic s’avère nécessaire. Seul le raccordement aile / fuselage sur le dessous nécessite un peu d’attention.

L’avion reçoit ensuite 5 couches bien diluées de Dark Sea Blue 70.898, y compris les puits de trains et l’intérieur du capot. Seul l’anneau est traité en jaune, ce qui ajoute une touche de couleur bienvenue.

Un support improvisé permet de préparer la dépose du vernis brillant avant la pose des décals.

La pose des décals d'origine débutent. Ils sont restés impeccables (bien qu'un peu fragiles), et réagissent assez bien aux Micro sol & Micro set.

On pose la canopy, et passe un voile de vernis satiné. On peint les feux de navigation en y ajoutant une touche de vernis brillant. Vient le moment des finitions avec la pose des trains, trappes, antennes, réservoir ventral… Quelques éraillures très discrètes, un peu de pigments au niveau des échappements et bouches de mitrailleuses, et le voilà prêt à rejoindre la vitrine !

Finalement, que du plaisir avec ce montage rapide et qui donne un résultat tout à fait valable vu le peu de temps consacré ! Le mauvais traitement infligé à la V1, réalisée du haut de mes huit ans, est maintenant vengé !

Dans ce trip nostalgie qui marque pour moi cette année 2011, je poursuis mes montages, avec l'Alphajet de Matchbox (1/72).

Cette maquette m'avait beaucoup marqué, notamment l'astucieux principe de décals retenu. Une fois n'est pas coutume, il faut pour ce modèle les poser avant peinture, et se servir des lignes bleues et rouges comme guide.

Il devient du coup inutile de masquer. Bien pratique quand, à 12 ans, on ne sait même pas ce que ça veut dire, masquer!

Bon. A l'époque,  j'avais quand même débordé un peu (beaucoup), et mes lignes n'était pas très nettes.

Bien entendu, si vous deviez la monter aujourd'hui, il va sans dire que ce principe ne vaut pas un masquage dans les règles. Mais de toute façon, la maquette est tellement fausse qu'il vaut mieux passer son chemin.

Le boxart, caractéristique des Matchbox des 80's.

Les fameuses grappes en deux couleurs. La grappe rouge est un cauchemar à peindre quand il s'agit de passer du blanc...

La célèbre planche de décals. A noter que le bleu colle bien à la référence Humbrol conseillée (Bleu roi).

Mon exemplaire a très mal vieilli, les décals se sont fripés à la pose. Il a même fallut que je les ponce à l'abrasif très fin (si si!), et que je repasse une fine couche de blanc très diluée pour rattraper la catastrophe! Mais je tenais absolument à garder ce principe de "décals guides"... Vous avez dit maso? Vous n'avez pas tord...

Les images ci-dessus proviennent de ce très bon site, dédié à l'alphajet: link

Cette maquette a été montée 'from the box', et peinte au pinceau. J'ai seulement éliminé la visière du casque du pilote pour lui donner un faux air de Gueneau 316 (avec la peinture du mécanisme de bascule des visières en trompe l'oeil). J'ai aussi ajouté les poignées d'éjection supérieures aux caricatures de Martin Baker, et peint sur l'un deux les harnais, là aussi en trompe l'oeil.

Le montage ne pose pas de gros problèmes. Le mastic est bien entendu nécessaire, sinon "c'est pas drôle". Pour le reste, hormis la peinture du blanc sur le plastique rouge (un cauchemar au pinceau), dans l'ensemble il n'y a pas eu de piège.

La seule mésaventure rencontrée est liée au fait qu'après masquage de la verrière, j'ai immédiatement attaqué la peinture des montants en blanc. En oubliant la couche inférieure noire, pour simuler les montants "vus de l'intérieur". Crétin que je suis. Je me mettrai des baffes, parfois. Deux possibilités s'offraient alors à moi. Démasquer et éliminer la peinture (encore récente) à l'alcool à 70°, puis recommencer, ou tenter de peindre les montants en noir "de l'intérieur" et à main levée. Par fainéantise, c'est la deuxième option que j'ai retenue. Bah c'était une mauvaise idée... Au final, "ça l'a fait" comme on dit, mais Dieu que ça été long et stressant!

Les références Humbrol utilisées ont été les suivantes: 14 - 19 - 22.

Parlons un peu maintenant de la qualité de la maquette.

Elle est complètement fausse. Je ne suis pas un intégriste de la cote au dixième de millimètre, ou de la couleur du flexible d'alimentation en oxygène que de toute façon, on ne voit pas, mais là... Il faut reconnaitre qu'on est quand même sacrément à coté.

Les gros défauts sont les suivants:

• Entrées d'air de section rectangulaire,
• Croupion désespérément plat au niveau des tuyères (le vrai a une forme très particulière et harmonieuse),
• Position et forme de la verrière,
• Pas de décroché sur le bord d'attaque,
• Stabilisateurs de forme érronée, et trop en arrière,
• Pas de tuyères,
• Gravure inexacte avec de gros oublis (où sont les aérofreins?)
• Etc...

La liste est longue. Cela dit, peint aux couleurs de la PAF, on reconnait malgré tout au premier coup d'oeil un Gadjet, et c'est bien là le principal!

L'oiseau à l'atelier (on devine le prochain modèle à l'arrière plan... )

Et le modèle terminé, réalisé en desk-model, sur le socle d'origine.

J'ai ressorti des tiroirs les reproductions d'un casque Gueneau, et d'un patch de la PAF, et en ai profité pour réalisé un petit socle. Une planche de balsa, un rouleau de velours adhésif Vénilia, 20 minutes à tuer... Le résultat est sympa!

Ce sympathique petit avion anglais porte bien son nom... Moucheron.

Ce petit insecte, bien plus petit que la plupart des chasseurs de la seconde guerre mondiale, était très agile.

Mis en service dans les 60's, il fut intensivement utilisé par la Royal Air Force pour la formation de ses pilotes. Il a aussi été la monture des Red Arrows pendant près de 15 ans.

Hormis la Royal Air Force, le Gnat a été en service en Finlande, en Yougoslavie, mais aussi dans l'armée de l'air indienne. Au sein de cette dernière, Il a été engagé lors des conflits contre le Pakistan, en 65 et 71, et a pu se confronter en combat aérien au F-86.

Enfin, si sa silhouette vous est familière, c'est peut être dû au fait qu'il a aussi été une star de cinéma, aux mains d'un certain Topper Harley... Ca ne vous dit rien? Si, si, fouillez bien dans vos souvenirs...

La maquette Matchbox, avec seulement 36 pièces, se monte rapidement. Les grappes sont comme d'habitude bicolores, l’une rouge, l'autre blanche ou jaune selon l'année de production du kit.

Tout cela permet en théorie de se passer de peinture... J'ai décidé de jouer le jeu en en montant un de la sorte, "a l'ancienne", pour le plaisir. Effectivement, l'avion est terminé dans ces conditions en une petite heure! Pour ce qui est de la fidélité, par contre…

Au chapitre des « anecdotes », notons les décals des deux drapeaux de dérives, fournis pour un même coté… Une coquille présente sur la réédition de 1982, mais pas sur l'originale.

Pour le reste, cette maquette se monte comme toute Matchbox, c'est à dire avec une bonne dose de mastic! La peinture, comme je me le suis imposé sur ce thème "maquette vintage", est réalisée au pinceau.

Assez parlé, place aux photos!

A coté du modèle, pour le coup, vraiment "from the box"... La plupart des Matchbox montées dans les 80's par les trentenaires d'aujourd'hui ressemblaient à ça! (les traces de colles en plus...  )

Vraiment minuscule, ce Gnat. Il se glisse presque sous l'aile du YA-10...

A bientôt pour d'autres montages vintages!

Sources photographies :

http://forums.redflagdeals.com/chinese-state-media-tries-pass-off-top-gun-movie-air-force-training-video-997787/2/

http://forum.keypublishing.co.uk/showthread.php?t=26971&pp=30&page=20

http://www.vectorsite.net/avgnat.html

http://fnac.toutlecine.com/images/film/0008/00085436.html

http://www.thunder-and-lightnings.co.uk/gnat/history.php

http://www.kaskus.us/showthread.php?t=5972363